Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Image: Joseph LaForest, University of Georgia, www.Bugwood.org
On peut diviser les dommages provoqués par la dissémination d’organismes génétiquement modifiés en dommages écologiques et socio-économiques. De nombreux doutes subsistent quant à l'innocuité des OGM sur la santé humaine et animale avec un certains nombre d'effets qui ont déjà été mis en évidence.
Falsche Thesen der Agro-Gentechnik
Un exemple typique des dommages écologique provoqués par l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés est l’apparition de résistances dans certaines mauvaises herbes. L’utilisation répétée des mêmes herbicides – étroitement liée à l’utilisation de plantes génétiquement modifiées (PGM) tolérantes aux herbicides – a provoqué un problème agronomique majeur, notamment en Amérique du Nord et du Sud, où de nombreuses variétés génétiquement modifiées, résistantes à un même herbicide (glyphosate de l’entreprise Monsanto), sont cultivées depuis 1996 (photo : un exemple marquant est l’apparition, aux États-Unis, d’amarantes résistantes dans des champs de coton qui tolère l’herbicide). Il s'ensuit une augmentation des doses utilisées pour venir à bout des mauvaises herbes devenues résistantes. Ces herbides ont aussi un effet sur la faune dépendante des plantes pour se nourrir et la biodiversité en général. Les PGM tolérante aux herbicides ne peuvent qu'être utilisées selon un schéma qui encourage l'utilisation répétée du mêm herbicide. Si l'apparition de résistance est un mécanisme de sélection naturelle qui peut intervenir aussi sans l'utilisation de PGM, ces dernière sont bel et bien un produit qui accèlère ce processus.
Un autre type de dommage écologique est l'impact sur les organismes non cibles des protéines insecticides Bt. Ces-dernières sont produites en continu par les plante transgéniques Bt et peuvent se retrouver dans le sol et les cours d'eau suite au transport de litière. Les insectes cibles (ravageurs) visés par les protéines Bt (ravageurs) devienne aussi résistant et de plus en plus rapidement.
Le confinement des transgènes dans les cultures est de grande importance dans la gestion des plantes transgéniques. Le flux de gènes entre plantes transgéniques et homologues sauvages (leur croisement) est une voie au travers de laquelle les transgène peuvent s'échapper des cultures et contaminer la flors sauvage.
La contamination environnementale par des variétés transgéniques autorisées ou non représente aussi un risque pour l'environnement qui peut mener au transfert du ou des transgènes des PGM vers les espèces homologues sauvages. Le premier cas de contamination environnementale au niveau européen a été mis en évidence en Suisse en 2012. Il concernait une variété de colza tolérante au glyphosate (GT 73, Monsanto) interdite à la culture partout en Europe et interdite aussi à l'importation en Suisse.
Un des premiers cas de transfert génétique prouvé d’une PGM à une population sauvage a été observé en 2006 aux États-Unis. La dissémination est provenue d’une plantation de gazon transgénique (Agrostis stolonifera) autorisée par le ministère états-unien de l’agriculture. Par la suite, l’entreprise Scotts a été condamnée à payer 500 000 dollars pour avoir contrevenu aux dispositions de l’autorisation de disséminer. Cette sanction était la plus lourde des peines prévues par la loi sur la protection des végétaux (plant protection act).
Cinq des treize principaux insectes parasites ont développé une résistance aux cultures de plantes génétiquement modifiées pour exprimer une protéine insecticide Bt. Selon un article
paru dans Nature Biotechnology, cette résistance développée par des insectes est corrélée à l'augmentation des surfaces agricoles de PGM Bt et donc l'augmentation de l'exposition des insectes à cette protéine. En 2005, un seul insecte avait développé une telle résistance.
En Suisse. Découverte de colza GM sur les voies ferrées et dans le port de Bâle.
Lin
Riz
Maïs
Colza
Eau
Les dommages économiques ne concernent pas prioritairement les effets sur l’environnement, mais se réfèrent surtout aux coûts occasionnés par la séparation des flux des produits (cas de contamination, problèmes de coexistence). Les dommages économiques se montent à plusieurs milliards de dollars US de par le monde, mais le coût réel de ces dommages n’est pas connu.