Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Le blé d'hiver Arina a été traité au moyen d'un nouveau procédé de génie génétique appelé TEgenesis. L'un des objectifs de l'essai de dissémination est d'identifier de nouvelles résistances stables. Image : LID
L'Office fédéral de l'environnement a autorisé le 5 novembre la dissémination de lignées de blé génétiquement modifiées par la Station fédérale de recherche Agroscope. Il s'agit de la première dissémination en Suisse d'une plante issue d'un nouveau procédé de mutagenèse appelé TEgenesis. L’Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique (ASGG) a examiné la demande et relève des lacunes techniques, un manque de transparence sur l’utilisation de produits potentiellement toxiques, des importants conflits d'intérêts et des prises de position politiques qui n’ont pas leur place dans une demande scientifique.
L'Office fédéral de l'environnement OFEV a autorisé une dissémination expérimentale dont le requérant est Agroscope. Il s‘agit d'une variété d'orge modifiée au moyen de nouvelles techniques génomiques NTG. Dans le monde entier, les variétés de plantes modifiées à l'aide de NTG n'en sont qu'au stade du développement – les études de risques ainsi que celles qui amènent la preuve de leur utilité font défaut. Si l’étude des variétés obtenues par une NTG – en particulier de leur utilité et des risques qu’elles posent – est en principe à saluer, cet essai est questionnable pour une agriculture suisse plus durable.
Le 31 mars 2021, L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) a approuvé un essai de dissémination de l'Université de Zurich avec des lignées de blé dont la résistance au mildiou a été augmentée par génie génétique. L'essai actuel servira de complément à l'essai de dissémination approuvé en 2019. Depuis 10 ans, l'Institut de phytologie et de microbiologie de l'Université de Zurich effectue des essais sur le terrain avec des lignées de blé transgénique. Compte tenu de l'attitude négative des consommateurs à l'égard des OGM, il est incompréhensible que des fonds de la Confédération continuent à être dépensés pour des essais aussi coûteux mais inutiles pour l'agriculture suisse.
21.04.2014 | Disséminations expérimentales en Suisse
L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) a approuvé une demande de l'Institut de microbiologie végétale de l'Université de Zurich visant à semer du maïs génétiquement modifiée (GM) dans les champs de la station de recherche sécurisée d'Agroscope à Reckenholz, Zurich en mai 2020. Cette expérience est inutile, chère et ne contribue pas au développement d'une agriculture suisse durable.
Le gène Lr 34 du blé a été ajouté par génie génétique (transgenèse) à une variété de maïs qui devra être cultivées pendant trois ans (2023) sur le "site protégé" à Zürich Reckenholz. En conditions contrôlées (sous serre), ce gène confère une résistance partielle aux maladies fongiques, mais semble garder son efficacité sur le long terme. Les expériences de dissémination visent à tester la résistance de ces plantes transgéniques en plein champ. L'action du gène dans la résistance aux champignons n'est pas encore claire. Par exemple, l'introduction de ce gène étranger dans le maïs pourrait avoir des effets physiologiques secondaires involontaires non connus et non souhaités.