OGM en Europe News

24.04.15 Europe

151203 Tribunal Monsanto

Depuis le début du XXème siècle, elle a commercialisé des produits hautement toxiques qui ont durablement contaminé l’environnement et rendu malades ou causé la mort de milliers de personnes dans le monde : les PCB qui font partie des douze Polluants Organiques persistants (POP) et affectent la fertilité humaine et animale ; le 2,4,5 T, l’un des composants de l’agent orange contenant de la dioxine qui fut déversé par l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam et continue de provoquer malformations congénitales et cancers ; le lasso, un herbicide aujourd’hui interdit en Europe ; ou le roundup, l’herbicide le plus utilisé au monde, qui est à l’origine de l’un des plus grands scandales sanitaires et environnementaux de l’histoire moderne. Ce désherbant très toxique est associé aux monocultures transgéniques, principalement de soja, maïs et colza, destinées à l’alimentation animale ou à la production d’agro-carburants. Le modèle agro-industriel promu par Monsanto est à l’origine d’au moins un tiers des émissions de gaz à effet de serre mondiales dues à l’activité anthropique ; il est aussi largement responsable de l’épuisement des sols et des ressources en eau, de l’extinction de la biodiversité et de la marginalisation de millions de petits paysans. Il menace la souveraineté alimentaire des peuples par le jeu des brevets sur les semences et de la privatisation du vivant.

24.04.15 Europe

151112stopTip

En un an, plus de 3 millions signatures contre les accords commerciaux ont été récoltées. Image StopTTIP

 

Selon l’alliance européenne „Stop TTIP“, plus de trois millions de citoyens européens auraient signé une pétition contre les accords commerciaux avec les Etats Unis et le Canada. Le président du parlement européen, Martin Schulz, a accueilli personnellement les 3.2 millions signatures récoltées par « l’Initiative Européenne Citoyenne Stop TTIP». Le fait que Schulz ait personnellement accueilli les signatures est considéré comme message significatif par l’alliance.  « Nous encourageons Martin Schulz dans sa dynamique de transparence et de proximité au citoyen et à s’engager pour un suivie de la cause au sein du parlement et de la commission. »

En un an, l’alliance STOP TTIP, qui réunit plus de 500 organisations, a récolté partout en Europe trois fois plus de signatures qui seraient officiellement requises pour une initiative citoyenne européenne. L’alliance craint que les accords commerciaux en question nuisent aux normes sociales, écologiques et de consommation ainsi qu’aux institutions démocratiques. La pétition réclame à l’UE de cesser les négociations avec les Etats-Unis sur le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) et de ne pas ratifier l’Accord Économique et Commercial Global (CETA) avec le Canada.

· Lien externe: Stop TTip!

 

24.04.15 Europe

150412Basel Rheinhafen

En Europe, plus de 70 variétés sont autorisées pour l'importation en tant que fourrage

L'exécutif européen a publié une proposition relative à l'importation d’OGM pour l'alimentation humaine et animale. L'objectif affiché ? "Permettre aux gouvernements nationaux de faire davantage entendre leur voix à propos de l'utilisation d'OGM autorisés par l'Union européenne (UE)".
Pour interdire un OGM, la législation européenne exige que les Etats se prononcent à la majorité qualifiée. Cette majorité étant difficile à obtenir, la Commission autorise très souvent les produits. Presque par défaut. D'où l'idée de Jean-Claude Juncker, Président de la Commission, de modifier les textes en vigueur…

11.2.2015 | Europe

150211Schmid

Image: Christian Schmidt, ministre fédéral de l'agriculture, prié de mettre un terme aux tentatives d'influence exercées par l'industrie. Photo : BMEL

Dans une lettre ouverte, la société d'apiculture, les associations Testbiotech et Sambucus ainsi que le réseau de bioéthique Gen-ethisches Netzwerk demandent au ministre allemand de l'agriculture de faire cesser les pressions exercées par les experts proches de l'industrie sur les autorités et les organes chargés d'évaluer les risques des plantes génétiquement modifiées. Les organisations en question craignent que le point de vue de l'industrie finisse par dominer le débat sur les risques liés aux OGM et entrave l'analyse critique de ces risques.