23.2.2012 | Mise en circulation

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La Ministre française de l'environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet, veut clarifier les risques environnementaux liés au MON810.
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En 2008, la France a interdit la culture du maïs MON810 en faisant appel à la « clause de sauvegarde » mentionnée dans la directive européenne de dissémination des OGM. Cette clause autorise un état européen à suspendre l'autorisation d'une ou plusieurs semences OGM sur son sol national si celle-ci représente un risque pour l'homme ou l'environnement. En septembre 2011, la cour de justice européenne a décrété que les états membres n'ont le droit d'invoquer la clause de sauvegarde uniquement si la semence peut représenter un risque élevé et patent pour la santé des hommes ou des animaux ou pour l'environnement. Suite à cette décision, le gouvernement français a du prouver que la culture du maïs MON810 est liée à des risques élevés pour la santé. Suite aux récents résultats d'une équipe de l'Université de Caen démontrant la toxicité du maïs MON810 pour des cellules humaines en culture , le gouvernement français demande que la commission européenne de geler la procédure d'autorisation de cette variété de maïs jusqu'à ce que les doutes concernant sa sécurité pour la santé et l'environnement soit éclaircis. Selon la ministre de l'environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet, les nouvelles investigations scientifiques tendent à démontrer un risque élevé pour l'environnnement.