Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
ASGG Infos n° 95 – Février (pdf)
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a rapporté début juillet une baisse du nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales en Suisse en 2016 (629 773 animaux) par rapport à 2015 (-7.7%). La diminution est liée à la fin de différents projets d’expérimentation utilisant un grand nombre d’amphibiens et de poissons. Comme les années précédentes, deux tiers des animaux utilisés sont des souris (65,2 %). Près de deux tiers des expériences relèvent de la recherche fondamentale et 20% ont porté sur le développement et le contrôle de la qualité.
Les 38 Etats membres de la Convention sur le brevet européen (CBE), dont la Suisse, ont adopté le 29 juin 2017 à La Haye des règles plus strictes pour l’octroi de brevets sur les plantes et les animaux. De nombreuses failles limitent toutefois la portée de cette décision.
Une nouvelle étude l’atteste : le ciseau génétique CRISPR/Cas9, qui suscite tant d’enthousiasme, est nettement moins précis que ce que l’on supposait jusqu’ici. Des chercheurs du Centre médical de l’Université Columbia de New York ont montré que le ciseau ne fait pas que couper l’ADN à l’endroit voulu, mais qu’il peut aussi introduire des centaines de mutations involontaires dans le génome.
Les grandes firmes agrochimiques et semencières parviendront-elles à vendre des OGM non étiquetés en Europe ? Une majorité écrasante de la population européenne rejette les OGM et de nombreux États membres ont interdit leur mise en culture. Cependant, les entreprises de l’agrochimie qui développent activement de nouvelles biotechnologies font pression pour diffuser de nouveaux OGM dans nos champs et nos assiettes. Leur stratégie : contourner la réglementation européenne en affirmant que ces OGM « nouvelle génération » ne peuvent être considérés comme des OGM.
Le Tribunal Monsanto qui s’est déroulé à La Haye les 15 et 16 octobre 2016 a permis à 24 victimes de la multinationale américaine de faire entendre leur voix devant cinq juges internationaux.
Le Tribunal International Monsanto est un tribunal d’opinion « extraordinaire » créé à l’initiative de la société civile afin d’éclairer les conséquences juridiques qui découlent de certaines activités de la firme Monsanto. Après 26 semaines de travail suivant un examen exhaustif et rigoureux des témoignages, d’études scientifiques et des sources de droit, les cinq juges du Tribunal International Monsanto ont présenté publiquement leurs conclusions et recommandations le 18 avril 2017 à La Haye.
Les juges concluent que Monsanto a porté atteinte aux droits fondamentaux des droits de l'homme. La société s'est engagée dans des pratiques qui ont un impact négatif sur le droit à un environnement sain, le droit à l'alimentation et le droit à la santé. Egalement, la conduite de Monsanto affecte négativement le droit à la liberté indispensable à la recherche scientifique. Enfin, concernant le crime d’écocide, le Tribunal conclut que s’il était reconnu dans le droit pénal international, les activités de Monsanto pourraient constituer un crime d’écocide.
Aux Etats-Unis et au Canada, on trouve ces kits « do it yourself » (DIY) sur Internet. Photo : the-odin.com
De plus en plus d’entreprises proposent sur l’internet des kits d’expérimentation pour généticiens amateurs. Ces boîtes à outils contiennent généralement un incubateur, un bain-marie et une culture de bactéries que les utilisateurs peuvent modifier génétiquement pour développer par exemple des résistances aux antibiotiques ou pour obtenir des bactéries qui deviennent fluorescentes sous une lampe UV. Avec les nouvelles techniques d’édition génomique telles que CRISPR-Cas, refaçonner le vivant devient un jeu d’enfant, qui plus est bon marché.