Denrées alimentaires News

24.08.2014 | Denrées alimentaires

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Des nouveaux fruits, ça vous dit ? Par exemple des bananes dopées à la vitamine A. Photo : Clipdealer

Les fruits de demain ne seront pas génétiquement modifiés, ils seront « réécrits ». C'est ce qu'annoncent des chercheurs italiens dans la revue scientifique « Trends in Biotechnology ». L'objectif, en parlant de réécriture plutôt que de modification, est d'amener la population à réserver un meilleur accueil au génie génétique. Pour ce faire, les chercheurs sont en train de tester le « gene editing ». Cette nouvelle méthode devrait leur permettre de réécrire les informations génétiques d'une plante pour en modifier les propriétés, un peu comme on réécrirait un texte ou une formule mathématique.

18.06.2014 | Denrées alimentaires

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La banane plantain est un aliment de base important dans de nombreux pays africains. Photo : Salaban

La carence en vitamine A constitue un problème de santé majeur dans les pays les plus pauvres. Elle est due à la malnutrition qui frappe de larges pans de la population, engendrant maladies des yeux et de la peau, troubles du système immunitaire et des fonctions reproductrices et troubles de la croissance chez les enfants. Après le riz génétiquement modifié, vanté depuis des années comme le remède miracle contre les effets désastreux de la malnutrition, voici venue la banane GM enrichie en bêta-carotène, qui peut être converti en vitamine A par l'organisme. Développée par des chercheurs australiens avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates, la banane plantain a fait l'objet de premières cultures expérimentales en Ouganda, où 70% de la population dépend de cet aliment de base. Ce fruit GM va maintenant être testé pour la première fois sur l'homme, afin d'établir s'il permet effectivement d'augmenter les taux de vitamine A dans l'organisme.

02.05.2014 | Denrées alimentaires

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La grande majorité de la population allemande désapprouve les OGM dans l’alimentation : 84% veulent interdire les organismes génétiquement modifiés dans l’agriculture, 6% n’ont pas d’avis à ce sujet et seuls 3% sont en faveur des OGM. C’est ce que révèle une étude de l’office fédéral allemand de la protection de la nature consacrée à la conscience écologique (« Naturbewusstsein 2013 »). Réalisée en 2013, cette étude vient confirmer les résultats recueillis en 2009. Les consommateurs allemands sont nettement plus sceptiques que la moyenne des citoyens de l’UE. Ceci dit, les consommateurs de l’UE sont eux aussi majoritairement contre les aliments génétiquement modifiés. Dans une enquête Eurobaromètre réalisée en 2010, 61% des sondés étaient strictement opposés au génie génétique dans l’agriculture, 16% n’avaient pas d’avis et 23% seulement étaient favorables au développement d’aliments GM. Les résultats de l’étude montrent cependant aussi que la population ne sait pas grand-chose de l’impact de ce qu’elle consomme sur la nature. Il est urgent de remédier à ce manque de connaissances, précisent les auteurs, qui préconisent de se concentrer sur un nombre restreint de certifications étroitement encadrées et diffusées à large échelle, garantissant le respect de la nature et le développement durable.

15.04.2014 | Denrées alimentaires

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Image: Cette année, la corbeille de Pâques pourrait bien contenir des œufs de poules nourries au soja transgénique. Photo : S.H.exclusiv - Fotolia

Selon un sondage de l’Institut Forsa commandé par Greenpeace, plus de 75% des consommateurs allemands sont contre l’utilisation d’OGM dans les aliments pour volailles. La fédération allemande de l’industrie avicole (Zentralverband der deutschen Geflügelwirtschaft ZDG) avait annoncé en février qu’elle allait de nouveau utiliser du soja transgénique pour nourrir les poules, les quantités de soja exempt d’OGM n’étant plus suffisantes. Les producteurs de soja brésiliens affirment le contraire. Le Brésil est le principal fournisseur de soja non-OGM. Par rapport à la saison précédente, la production de soja non transgénique a augmenté de 10%, d’après l’association brésilienne des producteurs de soja sans OGM (Abrange). Les ministres de l’Agriculture verts de Basse-Saxe et de Rhénanie-du-Nord-Westphalie demandent à la fédération allemande de l’industrie avicole de revenir sur sa décision. Le problème ne réside pas dans l’insuffisance de soja non-OGM, mais plutôt dans la pression croissante qui s’exerce sur les prix dans la production alimentaire.