05.06.2013 | Europe

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Marche contre Monsanto. Image: Looijesteijn

En Europe, Monsanto va arrêter d’investir dans l’expérimentation, le développement et la commercialisation de plantes génétiquement modifiées (PGM). C’est ce que la multinationale Etasunienne annonçait aux médias danois récemment. Les PGM ne représente que 1% des superficies cultivées en Europe (Espagne, au Portugal et en République tchèque).  «Nous ne dépenserons plus d’argent pour convaincre les agriculteurs de cultiver des plantes GM » dit le directeur des relations publiques de Monsanto en Europe. La retraite se fait en silence. BASF, Bayer et Syngenta ont déjà retiré leurs secteurs dévoués au génie génétique d’Europe.

Si la nouvelle est réjouissante, le futur n’en demeure pas moins incertain. Le 10 juin, l’UE décidera si autoriser à l’importation et à la consommation animale et humaine le maïs GM SmartStax. Cette variété de maïs, développée conjointement par Monsanto et Dow AgroSciences, produit six toxines insecticides différentes dont une entièrement synthétique et possède deux gène de tolérance à deux herbicide…une vraie bombe chimique. Ce mais n’est aujourd’hui cultivé qu’aux USA et aucune évaluation sanitaire digne de ce nom n’a été faite. L’ONG Testbiotech en a même fait un rapport tellement l’évaluation est scandaleuse. L’EFSA, quant à elle, a donné un avis favorable comme toujours. Testbiotech exige actuellement des autorités responsables une nouvelle évaluation du SmartStax et d’autres mesures effectives contre l’importation. En effet, nous soupçonnons que ce maïs soit introduit de manière incontrôlée en Europe aujourd’hui déjà puisque des méthodes de test fiables manquent.